samedi 22 juin 2013

LE BREBIS ET LES FRANCS-MACS (BLOG-NOTES N° 76)

Le Brebis n'aime pas les francs-macs, c'est là son moindre défaut  !

Je ne les aime pas non plus, mais probablement pas pour les mêmes raisons.

Je n'appartiens, et contrairement à certains (comme Serge de Beketch), n'ai jamais appartenu, à aucune "obédience". 

Je suis contre les "Sectes", et si la MIVILUDES n'était pas notoirement "infiltrée" par la franc-maçonnnerie, cette dernière figurerait, en bonne place, sur sa Liste.

Mais mon hostilité envers les sectateurs de la "Veuve" est plus particulièrement motivée par son, caractère "ésotérique".

Rappelons tout d'abord, que l'ésotérisme est un ersatz de religion :

Ces braves "Frères" pensent pouvoir faire l'économie de toute "praxis" spirituelle, tout en réservant leur place dans le monde à venir. 
Ils sont convaincus que l'acquisition de certains "secrets", comme le mot de passe d'HIRAM  ABIF, l'Architecte du Temple de Salomon, révélé au cours de cérémonies d'initiation grotesques (datant, non pas de l'antiquité, mais du XVIe ou du XVIIe siècle), assurera leur "salut"...
On pourrait donc, au mieux, les qualifier de Boy-scouts attardés.

Cependant, ces "boy-scouts" insistent à pratiquer leur BA (bonne action) quotidienne.

Leurs détracteurs nient, en-bloc, tout aspect positif émanant -ou ayant pu émaner- de cette organisation.

C'est fort malhonnête de leur part -et Le lay et Le gall ne font pas exception.

Je ne suis pas franc-maçon, mais mon ancêtre Louis-Antoine Garnier-Pagès, ainsi que TOUS les membres du GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA DEUXIEME REPUBLIQUE (Alphonse de Lamartine, François Arago, Victor Schoelcher, Adolphe Crémieux, Alexandre Ledru-Rollin, Louis Blanc, et les autres), étaient  francs-maçons.

Du fait, principalement, des intrigues des communistes, comme Auguste Blanqui et George Sand, ce gouvernement provisoire ne dura que DEUX MOIS ET DEMI (24 février 1848-9 mai 1848).

Mais je pense, personnellement, qu'il a fait pour la France (et pour l'humanité), bien plus que son prédécesseur de 1789.

BILAN:



1) I789 avait aboli l'esclavage, "sur le papier"; Victor Schoelcher, sous-secrétaire d'Etat aux colonies, l'abolit réellement le 27 avril 1848.

2) Le gouvernement abolit la PEINE DE MORT, dans le domaine politique ainsi que les CHATIMENTS CORPORELS, en matière pénale.

3) Garnier-Pagès, Maire de Paris, ferma la Prison pour dettes et la CONTRAINTE PAR CORPS fut abolie. Avec Louis Blanc, ils fondèrent, le 26 février les ATELIERS NATIONAUX (ancêtre de l'allocation "chomage" - les ouvriers y percevaient 2 francs par jour).

NB: Honoré de Balzac, qui avait vécu toute sa vie dans la hantise d'être emprisonné pour dettes (d'abord à Ste-Pélagie, puis Rue de Clichy) ne montra aucune reconnaissance envers le gouvernement, mais les affubla de sobriquets : Garnier-Pas de caisse, Ledru-Coquin et La Tartine ayant eu la mauvaise idée de faire leur révolution, le jour de la première de sa pièce (La marâtre)...







4) Nous devons le premier timbre français  (20 centimes) à Garnier-Pagès, devenu Ministre des Finances, et à Etienne Arago Ministre des Postes).




 5) Les révolutionnaires de 1789 poursuivirent le Roi à Varennes et le guillotinèrent.
     EN 1848, Garnier-Pagès et Ledru-Rollin (Ministre de l'intérieur) organisèrent l'exil du Roi à Londres, et le protégèrent. Comme il avait quitté les Tuilleries précipitamment et qu'il n'avait que 10.000 francs sur lui, Garnier-Pagès lui fit remettre 100.000 francs par Ledru-Rollin (prélevés à la Banque de France).
Les biens royaux furent protégé par Arrêté du Maire de Paris.


aris)

NB. ANECDOTES CONCERNANT LES ROSBEEFS :

La reine Victoria "snoba" Louis-Philippe 1er, et ne le reçu pas.



Par contre, Louis Blanc, qui s'était réfugié à Londres, et vivait dans la misère (les francs-macs londonniens ne l'aidèrent pas), dû un jour mettre en gage, sa montre à gousset, chez un horloger.
Celui-ci le reconnu, et quelques jours plus tard, Louis Blanc recevait un petit paquet contenant ladite montre.
Dans le gousset était gravé :"A monsieur Louis Blanc, ancien ministre de la République Française" La Guilde des Horlogers de Londres.

                                                    °°°°°°°° 
 Voilà donc pour les ennemis mortels de La brebis, de Könisberg ...et de biens d'autres "ultra-droites".

Je ne veux pas prendre leur défense, mais comme disent les brits :
YOU MUST GIVE THE DEVIL HIS DUE   ! 

Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

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