jeudi 14 février 2013

FOFANA, VOUS CONNAISSEZ ? -ET YALDA ARBABZADEH ?











Gang des barbares: Fofana condamné à 7 ans de prison supplémentaires

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Youssouf Fofana, l'ex-chef du "gang des barbares", a publié depuis sa cellule des vidéos dans lesquelles il louait Al-Qaeda et les combattants de la cause d'Allah.

 Il a notamment été reconnu coupable d'apologie du terrorisme. 
Gang des barbares: Fofana condamné à 7 ans de prison supplémentaires
GANG DES BARBARES - Le tribunal correctionnel de Moulins a condamné ce mercredi l'ex-chef du "gang des barbares", Youssouf Fofana, à 7 ans de prison supplémentaires.
Capture d'écran de You Tube
Le tribunal correctionnel de Moulins a condamné ce mercredi l'ex-chef du "gang des barbares", Youssouf Fofana, à 7 ans de prison supplémentaires. 

Il a été reconnu coupable d'apologie d'un acte de terrorisme, provocation à la discrimination raciale. Il a également été condamné pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement biologique.  

A la fin de l'année 2011, il a publié une quinzaine de vidéos sur Youtube dans lesquelles il clamait notamment la supériorité du monde du monde musulman, loue "Al-Qaeda et les combattants de la cause d'Allah" et appelle à la révolte de l'homme africain. 

Les vidéos, qui ont été tournées depuis sa cellule du centre pénitentiaire de Claivaux, dans l'Aube, ont depuis été retirées.  
  
 Lire aussi notre portrait de Youssouf Fofana, bègue et sans ami  

Youssouf Fofana, condamné en juillet 2009 à la prison à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans pour avoir séquestré, torturé et tué le jeune juif Ilan Halimi,

 avait été extrait de sa cellule de la maison centrale de Moulins-Yzeure (Allier) pour comparaître, sans avocat.  

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[CHRONOLOGIE]

 L'affaire du meurtre d'Ilan Halimi

Créé le 25-10-2010



Nouvel Observateur

Sur le même sujet
Dix-huit personnes sont jugées en appel à partir du 25 octobre 2010 pour l'enlèvement et le meurtre d'Ilan Halimi. Retour sur les faits.

2005

- avril : première tentative d'enlèvement d'un homme appâté par une jeune fille

2006

- 6 janvier : enlèvement de Mickaël Douieb retrouvé avec le crâne fracturé
- 20 janvier : Ilan Halimi est enlevé après avoir eu un rendez-vous avec une jeune fille dans un bar de la porte d'Orléans à Paris
- 21 janvier : la famille reçoit une demande de rançon de 450.000 euros avec une photo d'Ilan Halimi
- 29 janvier : Youssouf Fofana appelle le rabbin Thierry Zini pour réclamer la rançon et envoie une cassette vidéo montrant les sévices subis par Ilan Halimi
- 6 février : le père d'Ilan Halimi a rendez-vous pour remettre la rançon mais refuse de se rendre à Bruxelles pour effectuer le transfert
- 13 février : Ilan Halimi, agonisant, est retrouvé près d'une voie ferrée à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Il décède vers midi à l'hôpital Cochin
- 15 février : Audrey L. va dénoncer les faits à la police. Youssouf Fofana s'enfuit en Côte d'Ivoire
- 16 février : Fofana appelle le père d'Ilan Halimi pour l'insulter
- 22 février : Youssouf Fofana est arrêté en Côte d'Ivoire
- 4 mars : Youssouf Fofana est mis en examen et écroué

2009

- 29 avril : ouverture du procès des membres du "gang des barbares" devant la Cour d'assises des mineurs de Paris
- 30 juin : la réclusion criminelle à perpétuité est requise contre Youssouf Fofana
- 10 juillet : Fofana est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 22 ans, tandis que ses principaux lieutenants écopent de 15 à 18 ans de réclusion.
- 13 juillet : le parquet général fait appel du jugement pour les personnes condamnées à des peines inférieures aux réquisitions de l'accusation.

2010

- 14 octobre : Me Françoise Cotta, avocate du gardien d'immeuble de Bagneux, a décidé de faire citer comme témoin la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie lors du procès en appel.
- 25 octobre : ouverture du procès en appel.

ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù 

Emma, condamnée en 2009 à neuf ans de réclusion pour avoir été l’appât d’Ilan Halimi, ce jeune juif torturé à mort en 2006 par le «Gang des barbares», a bénéficié d’une libération conditionnelle.



Elle était le personnage sulfureux du «Gang des barbares». Une jeune femme qui sort littéralement de l’ombre aujourd’hui. Accusée de complicité dans l’assassinat précédé de tortures d’Ilan Halimi, 

Emma, 23 ans, a été condamnée en appel à neuf ans de réclusion criminelle en décembre 2010. Selon les informations du «Parisien», la jeune femme a bénéficié d’une libération conditionnelle.

«Elle est même allée au-delà de la date à laquelle elle pouvait prétendre à une sortie», a déclaré son avocate, réfutant tout «traitement de faveur». Contactée par ParisMatch.com, Me Dominique Attias, a confirmé la libération de sa cliente mais refusé de s’exprimer davantage. «Il faut laisser cette jeune femme tranquille, qu’elle se reconstruise. Je crois en une chose qui est devenue négative aujourd’hui: la réinsertion.»

Séquestré, torturé et laissé pour mort

D’origine iranienne, Yalda –dont le surnom est Emma- a été enrôlée par le cerveau du gang, Youssouf Fofana, pour séduire Ilan Halimi.

 Ce jeune de 23 ans de confession juive était employé dans une boutique de téléphonie mobile situé boulevard Voltaire, à Paris. La jeune fille lui avait donné rendez-vous à Sceaux (Hauts-de-seine) le 21 janvier 2006. 

Enlevé pour un motif crapuleux, Ilan Halimi avait été torturé durant trois semaines dans une cité HLM de Bagneux. 

Après de vaines négociations avec sa famille, il avait été laissé pour mort à proximité d’une gare RER de l’Essonne. Il est décédé lors de son transport à l'hôpital.

Après deux mois et demi de procès à huis clos, les neuf jurés populaires et les trois magistrats de la cour d'assises de Paris ont condamné les 25 accusés en juillet 2009. 

La réclusion à perpétuité assortie d'une période de sûreté incompressible de 22 ans a été prononcée contre Youssouf Fofana. 

La ministre de le Justice Michèle Alliot-Marie avait annoncé à la sortie d’un conseil des ministres la semaine suivante qu'elle demandait au parquet de faire appel.

«J’ai trouvé l’amour en prison»

La cour a confirmé la peine de neuf ans de prison à l’encontre de la jeune fille en décembre 2010. Le parquet demandait 12 à 13 ans de réclusion. Incarcérée à la maison d’arrêt des femmes de Versailles, Emma a été transférée à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) après le scandale de sa relation avec le directeur de l’établissement pénitentiaire. Florent Goncalves, 42 ans, a entamé une liaison avec la jeune fille peu après son incarcération. Le quadragénaire a eu des relations sexuelles avec la détenue, jusqu’à ce que l’affaire éclate en octobre 2010. Emma aurait ainsi bénéficié des faveurs de son amant, ayant reçu une puce de téléphone portable pour communiquer avec lui.

Une enquête interne avait abouti à l’ouverture d’une information judiciaire contre X le 16 décembre. Mis en examen pour «remise illicite d’une somme d’argent et d’objets interdits à une détenue et communication illicite à une détenue», le directeur a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire en janvier 2011. Sa jeune maîtresse est quant à elle accusée de recel. Un gardien avait également été entendu dans le cadre de l'enquête. Souhaitant dénoncer la romance interdite, il s'était finalement rapprochée de la jeune femme.

Dans une lettre adressée à son avocate dans le cadre d’un reportage diffusé sur TF1 l'an passé, Emma s’était défendue de toute «manipulation». «J’ai trouvé l’amour en prison, avait-elle écrit. Je n’ai pas choisi d’aimer cet homme. Mais malgré tout, je lui dois beaucoup […] Il a réussi à me faire changer d’opinion sur les hommes et me faire guérir de mes blessures.»

 La jeune femme comparaîtra en qualité de témoin le 15 février prochain devant le tribunal correctionnel de Versailles. Florent Gonçalves, lui, attend son procès «pour rebondir», dixit son avocat, Me Frédéric Landon. Et poursuivre son idylle, avance celle qui était surnommée «la directrice» à la maison d’arrêt.

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LES AUTRES MEMBRES DU GANG DES BARBARES : 

 Autres membres du gang
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  • Christophe Martin-Vallet : Christophe Martin-Vallet, dit « Moko », féru d’informatique, aurait suggéré l’idée des rapts et aurait organisé les opérations de séduction des rabatteuses. Il aurait également amené Emma à son rendez-vous avec la victime et l’aurait reconduite une fois la victime capturée17,18. Il est également accusé de viol avec Fofana, par un des « appâts ». Il aurait participé à six tentatives d’enlèvement.
  • Jean-Christophe G. : dit « JC », dit « Zigo », mineur au moment des faits, violent, ce serait lui qui aurait torturé Ilan Halimi, lui aurait écrasé un joint sur le front et lui aurait donné des gifles et des coups de manche à balai. Il fut exclu en classe de quatrième du collège Béranger à Paris, et avait déjà été interpellé pour vol de lecteur MP3 et possession de cannabis. Il aurait acheté quelques provisions (protéines liquides, pailles et ciseaux). Il témoigne : « La victime a sans doute fait du bruit ou gémi, et comme je fumais un joint, j’ai appuyé un court instant ma cigarette au milieu de son front. J’ai ensuite écrasé mon mégot au sol. »[réf. nécessaire]
  • Samir Aït Abdelmalek : Samir Aït Abdelmalek, dit « Smiler », père de trois enfants, déjà condamné pour des affaires de drogue et de vol de voiture, aurait fourni l’appartement de la séquestration à Bagneux, avant qu’Ilan Halimi ne soit séquestré dans la chaufferie de l’immeuble[réf. nécessaire]. Samir est aussi considéré comme le bras droit de Youssouf Fofana qu’il connaissait depuis dix ans. Il aurait fourni l’acide et donné un coup de cutter à la victime. Il était prévu qu'il touche 1 500 euros pour ses prestations. Dans le procès-verbal du 18 février 2006 de son interrogatoire par la brigade criminelle de Paris, Samir Aït Abdelmalek, déclare à propos d'un des actes de torture (destiné à produire une image) : « J’ai sorti la lame de cutter et après qu’il a mangé et bu, j’ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal. Je ne voulais pas toucher à l’adhésif qui l’empêchait de hurler. Sans prévenir Ilan pour qu’il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap, cela a saigné vite dans sa barbe qui n’avait pas été rasée. » À propos de la mort d'Ilan Halimi sur le bord d'une ligne de chemin de fer, le policier qui interroge le jeune homme poursuit : « À ce moment, m’a-t-il expliqué, Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Du coup, Youssouf avec un couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l’autre côté de la gorge. Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans le flanc. Il avait sûrement dû revenir avec un bidon d’essence car il m’a dit qu’il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l’a incendié sur place. À ce moment il m’a dit : ‘Cela a fait une grande flamme et je suis parti.’ »
  • Yahia Touré Kaba : Yahia Touré Kaba, alias « Yaks », analphabète, aurait été geôlier deux semaines et demie. Il aurait coupé les cheveux de la victime et fourni deux autres amis pour sa relève, « Fabrice » et « Baba ». Il a témoigné en expliquant à propos de l’otage : « Il pissait dans une bouteille et faisait caca dans un sac en plastique. »[réf. nécessaire] Il serait impliqué dans une précédente tentative d’enlèvement.
  • Fabrice Polygone : Étudiant en BTS, il aurait été geôlier pendant toute la séquestration, et aurait aussi aidé à couper les cheveux de la victime. Il explique ce qui s’est passé la veille de la mort d’Ilan Halimi : « Dos contre le mur, jambes un peu repliées vers le torse, il était en peignoir. J’ai vu nettement des traces d’éraflure ou de frottement sur le côté gauche de son torse, un peu partout, vers les côtes, le cou, la poitrine. Ça ne saignait pas. »« Nabil, Zigo et moi, on devait le laver avec de l’eau, du gel douche qui se trouvait sur place et des gants de toilette. Je lui ai coupé les cheveux. Zigo et Nabil ont trouvé que ce n’était pas assez court et ils ont essayé de lui raser les cheveux avec un rasoir mécanique à deux lames, noir ou bleu. »
  • Jérôme Ribeiro : Jérôme Ribeiro, alias « Coup de Tête », issu d’une famille de six frères et sœurs, n’avait plus de travail depuis la mi-décembre 2005. Il était manutentionnaire intérimaire. Soupçonné d’avoir participé à l’élaboration du projet d’enlèvement et « Il était plus qu’un geôlier », selon une source judiciaire. Son témoignage aurait permis aux enquêteurs de remonter à d’autres membres du gang. Il a quitté le groupe à la fin du mois de janvier 2006. Des autocollants antisémites et des documents à la gloire des nazis ont été découverts dans l’appartement où il avait vécu. Il déclare : « Il [Fofana] m’a demandé si je voulais me faire beaucoup d’argent, j’ai répondu oui. Il m’a indiqué qu’il suffirait de garder trois jours un homme. »[réf. nécessaire] Il a été impliqué dans une autre tentative d’enlèvement : chargé de brûler un véhicule pour faire diversion, il se brûlera au cou et au visage.
  • Giri Oussivo N'Gazi : Ami de Jérôme, il aurait été geôlier.
  • Francis Oussivo N'Gazi : Francis N’Gazi aurait lui aussi été geôlier, et aurait fourni son appartement pour les réunions de groupe. Il est voisin de l’appartement des Fofana. Il aurait également fourni d’autres « filles-appâts » à Youssouf Fofana dans une autre affaire.
  • Nabil Moustafa : Nabil Moustafa, alias « Bilna », livreur de pizzas et footballeur, aurait été geôlier et aurait amené Cédric dans le groupe. Il témoigne : « Lorsque j’ai soulevé sa couverture, j’ai vu des taches de sang sur son pyjama avec des trous, au niveau des jambes et du ventre. Quand on l’a déshabillé, j’ai vu des plaques rouges sur son ventre (…), ça ressemblait un peu à des brûlures. »[réf. nécessaire] « On a dit qu’on en avait assez. Le boss a réfléchi et il a décidé qu’il n’y avait plus que ce soir-là, que l’autre devait dégager. »[réf. nécessaire] Il serait également impliqué dans une autre tentative d’enlèvement.
  • Cédric Birot Saint-Yves : Cédric Birot Saint-Yves, alias « Babas », ami de Nabil, aurait été geôlier. Il déclare : « Dès le premier jour, j’ai pu constater que l’otage présentait des traces de brûlure par mégots au niveau des côtes et du dos. » Les coups auraient débuté après un premier échec de remise de rançon. « Tous les quatre, Nabil, Yahia, Jérôme et moi, nous lui avons mis des tartes quand il gémissait pour avoir des cigarettes (…) Il m’est arrivé aussi de lui mettre de petits coups de balai sur les jambes, cuisses ou mollets. » Il est mis en examen pour séquestration, actes de torture et de barbarie. Le 5 janvier 2009, il est condamné par le tribunal de Créteil à cinq mois de détention ferme pour avoir utilisé un téléphone portable dans l’enceinte de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) où il était incarcéré. Sa sœur cadette s'est vu infliger une peine de deux mois avec sursis pour lui avoir fait passer la puce électronique.
  • Gilles Serrurier : Âgé de 39 ans au moment des faits, il était le gardien de l’immeuble où fut séquestré Ilan Halimi. Il aurait prêté à ses bourreaux l’appartement, ou du moins la chaufferie où ils l’ont torturé. Ancien enfant de la DDASS, endetté par un divorce selon un locataire19, père de deux enfants, il aurait notamment remis les clefs de la chaufferie à Samir. Il est incarcéré pour « complicité de séquestration en bande organisée ».
  • Jean-Christophe Soumbou : Jean-Christophe Soumbou, alias « Marc », alias « Crim », alias « Craps » : ancien codétenu de Youssouf Fofana, il fait un séjour à la prison de Nanterre, où il était incarcéré pour vol avec violence. De corpulence musclée, il se rendra le 10 avril 2006 sous la pression exercée par la police sur son entourage. Il reconnaît avoir recruté deux hommes de main et fourni la voiture utilisée pour enlever la victime. Refusant de dévoiler le nom de ses deux complices, au motif que cela le mettrait en danger lui et sa famille, ceux-ci ne seront pas arrêtés. Il a été placé en garde à vue après sa déposition. Il est également impliqué dans d’autres tentatives d’enlèvement.
  • Franco Louise : Franco Louise20, ancien champion de France de boxe thaïlandaise à 23 ans. Il n’est pas poursuivi dans l’affaire Halimi à proprement parler.
  • Almane Diallo : Almane Diallo ou Alhassane, prêteur sur gages, soupçonné d’avoir pu servir d’intermédiaire dans le cas où une remise d’argent aurait été organisée. Il a été une des premières personnes arrêtées et mises en détention provisoire dans l’affaire.
  • Jérémy Pastisson : Il aurait participé à plusieurs tentatives d’enlèvement — dont une échouera grâce à l’intervention des voisins : le 5 janvier 2006, Mickael Douïeb est menotté et attaqué à coups de barre de fer, et insulté parce que juif. Son véhicule aurait servi à transporter Ilan Halimi.
  • Yassin N. : Il serait un homme de main recruté par Jean-Christophe Soumbou. Il s’est rendu à la police le 11 avril 2006 mais a été remis en liberté : il n’aurait pas participé au meurtre, ni au rapt d’Ilan Halimi.
  • Tiffenn Gouret : Elle aurait fourni des appâts à Fofana, qu’elle admire. C’est aussi l’ex-petite amie de Jean-Christophe G., et une amie d'Emma, qu’elle mettra en contact avec Fofana et qu’elle coachera pour son rôle d’appât. Elle recueille les confessions d’Emma (Yalda) après que cette dernière a attiré Ilan Halimi dans le guet-apens. Elle déclare : « j’ai fait ça pour rendre service » [à Youssouf Fofana]. Lors d’une autre tentative d’enlèvement, elle fournira directement les coordonnées et les habitudes d’un de ses camarades. Après l’enlèvement, elle conseillera à Emma de se teindre les cheveux. Elle lui répète que « ce n’est pas grave ».
  • Emma (Yalda) : Elle a servi d’appât pour piéger Ilan Halimi le 20 janvier. D'origine iranienne et mineure au moment des faits, « Yalda se disant Emma » est arrivée en France à l'âge de 11 ans en 1998. Sa mère (infirmière) est réfugiée politique et son père est décédé dans un accident de voiture en Iran. Emma, dont la sœur est handicapée mentale (handicap qui aurait été causé par la maltraitance du père violent), est instable et immature. En 2001, à l'âge de 14 ans, elle a été violée par trois garçons, mais sa mère a retiré sa plainte après avoir appris que sa fille aurait été consentante selon les déclarations des trois auteurs. Suivie par un juge pour enfants de Bobigny et des éducateurs spécialisés, elle a tenté de se suicider à plusieurs reprises. Élève de seconde à l’internat de Thiais, dans le Val-de Marne, multiredoublante, elle est considérée comme une élève médiocre. 
  •  Après avoir rencontré Fofana et être devenue la maîtresse de plusieurs voyous du gang des barbares (ce qu'elle a toujours nié), il lui aurait déclaré : « Avec toi, je peux faire des merveilles », avant de lui montrer les boutiques « juives » du boulevard Voltaire, à Paris. Séductrice et influençable, Emma « aime plaire », ont affirmé les experts psychiatres. Avec le chef de clan dominateur, elle s'est sentie « valorisée ». Elle a reconnu avoir servi d’« appât » pour amener Halimi dans leur repaire. Elle a également reconnu s’être rendue dans la boutique de téléphonie où travaillait Ilan Halimi, et lui avoir demandé son numéro de téléphone, avant de lui fixer un rendez-vous à Sceaux dans le sud de Paris avant de l'entraîner à Bagneux où « deux ou trois gros bras », dont Fofana, ont maîtrisé Ilan Halimi avant de le séquestrer. Elle rapporte aux enquêteurs ce témoignage à propos de Youssouf Fofana : « D’après lui, les Juifs étaient les rois, car ils bouffaient l’argent de l’État et lui, comme il était noir, était considéré comme un esclave par l’État. » Elle déclare aussi : « Youssouf, il explique tellement bien les choses qu’on dirait qu’il n’y a rien de grave. » Lorsque la juge d’instruction lui demande : « Avez-vous conscience que c’est vous et bien vous seule qui avez choisi la victime ? » Elle répond : « Oui. » La jeune fille, qui dément avoir été l’ex-petite amie de Fofana (comme il l’affirme), nie avoir touché de l’argent (malgré la promesse de 3 000 à 5 000 euros) pour avoir participé à la séquestration d’Ilan Halimi. En revanche, elle a bénéficié d’une nuit d’hôtel 3 étoiles (108 euros), payée par Fofana en remerciement, pour elle et son ami Samir, le soir de l’enlèvement. En prison, elle aurait effectué trois tentatives de suicide. En octobre 2007, elle a été hospitalisée pour une tentative de suicide dans sa cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne)21. Elle avait été mise en examen pour « complicité[pas clair][réf. nécessaire] » et « association de malfaiteurs ». En février 2008, Emma a écrit aux parents de la victime pour leur confier son sentiment de culpabilité, assurant : « Je souffre tellement de vous avoir fait autant de mal. » Pendant son procès, les proches du jeune supplicié espéraient qu'elle autoriserait la levée des mesures de publicité restreinte auxquelles était soumise l'audience parce qu'elle était mineure à l'époque des faits. Mais son avocate, Me Dominique Attias, a signifié un refus : « Les débats, qui seront sûrement extrêmement douloureux, doivent se dérouler dans la sérénité22. » Aux enquêteurs, puis aux psychiatres, l'adolescente a tenté d'expliquer, sans émotion particulière, pourquoi elle s'est retrouvée à jouer un rôle de premier plan dans le rapt d'Ilan pour « rendre service » — et contre la promesse de 5 000 euros.
  • Audrey Lorleach : Audrey Lorleach, dite « Léa » ou « Natacha », aurait servi auparavant d’« appât ». Jeune étudiante en assistance médicale, elle est la petite amie clandestine de Jérôme Ribeiro. À la recherche d’un plan pour gagner de l’argent, ce dernier la présente à Fofana, qui la recrute pour servir d’appât. Ses deux tentatives pour aguicher des jeunes hommes n’aboutissent pas, et Fofana, non sans avoir insisté, abandonnera l’idée de recourir à ses services. Mise au courant de l’enlèvement d’Ilan Halimi par son ami Jérôme, elle ne se signale à la police que deux jours après l’annonce de la mort du jeune homme. Elle est très amie avec Murielle, qui l’a poussée à se dénoncer. Elle a retrouvé la liberté après neuf mois de détention provisoire.
  • Sabrina Fontaine : Elle serait impliquée dans une tentative d’enlèvement ayant eu lieu en octobre 2005. Elle est interpellée peu après le passage d’un véhicule de police qui met la tentative d’enlèvement en échec.
  • Ruth : Présentée par Tiffen à Fofana, et âgée de 15 ans au moment des faits supposés, elle aurait aussi servi d’appât ; avec l’argent versé par Fofana (80 euros) pour avoir obtenu un numéro de téléphone, elle se serait acheté des bottes.
  • Sarah : Elle aussi aurait servi d’appât et aurait tenté (en vain) de séduire une proie rencontrée par Alexandra au Queen.
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Point final

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